Depuis de 2010, le travail de Johanne Cinier se porte principalement sur le portrait féminin et oscille avec l'abstraction, mettant en scène des portraits, des nus et parfois des natures mortes ou paysage, souvent inspirés des grands maîtres de la peinture classique et moderne tels que Ingres, Manet, Matisse ou Frida Kahlo. Elle réinterprète certaines œuvres emblématiques en utilisant des éléments de leur iconographie dans ses propres créations ; elle mélange les codes, les influences et les techniques, dans une profusion créative qui conjugue le respect de l'héritage artistique et une réflexion contemporaine sur la féminité.
Cette singularité se fait dans le choix de ses différents médiums qu’elle utilise : le bois, récupéré, les tissus, la dentelle, les sequins, le papier, l’acrylique, l’encre coloré et la craie grasse. Les couleurs sont fortes et contrastées.

L’improvisation dans la progression de son travail est guidée par son intuition. L’acte de création devient donc intuitif et décide de ce qui s’ajoute ou de ce qui s’enlève ainsi que de la continuité et de la fin de « l’histoire. »

La réalité est donc transformée et devient fantasmée.  Elle trouve une harmonie, un regard dans ce qui n’est pas commun.